

Hélène Marche, maître de conférences en sociologie Structure de recherche associée à la MRSH : CERREV, Vulnérabilités, Santé et Société Date : 29/11/2018 Lieu : Amphi MRSH Durée : 14:09 | ![]() |
Cette communication a été enregistrée lors de la table ronde « Vulnérabilités et normativité » du colloque Penser / exposer la vulnérabilité, qui s'est déroulé du 29 novembre au 1er décembre 2018 à Caen.
Le colloque visait à interroger la notion de vulnérabilité dans ses origines, mais aussi dans ses implications anthropologiques, institutionnelles, politiques et culturelles. Signe d’une mutation socio-anthropologique récente de la société occidentale, elle demande à être déconstruite afin que l’on puisse en saisir les enjeux pour les individus comme pour les institutions. Le dialogue épistémologique et conceptuel entre les chercheurs permettra de conjuguer et de questionner état des lieux, évaluations normatives et médiations cathartiques.
Hélène Marche est maître de conférences en sociologie, membre du CERREV. Au croisement de la sociologie du corps, de la santé et des émotions, ses travaux portent sur les relations entre parcours biographiques et expériences de la santé et de la maladie.
Résumé de la communication
Après avoir posé la vulnérabilité comme catégorie normative mobilisée en situation de soin et d’accompagnement, mon objectif sera de montrer en quoi elle comporte des enjeux de revendication et de reconnaissance susceptibles de générer des malentendus ou des rapports de force entre malades, proches et professionnels. La vulnérabilité n’est qu’une norme parmi d’autres que les soignants mobilisent pour orienter le travail relationnel. Cette norme se trouve adossée à d’autres (responsabilité, singularité, solitude) qu’il m’importera d’évoquer en conclusion.