

Pierre Gagnepain, enseignant-chercheur INSERM, EPHE, Unicaen U1077, Cyceron Date : 21/09/2018 Lieu : Durée : 1:03:06 | ![]() |
Cette communication a été prononcée lors de la 3e édition de la Semaine de la mémoire qui s'est déroulée à Caen du 17 au 21 septembre 2018.
Si l’oubli a longtemps été considéré comme une défaillance de la mémoire, les recherches menées ces dernières années ont montré que l’oubli n’est pas seulement associé au passage délétère du temps, mais correspond à un mécanisme de contrôle actif permettant d’effacer de sa mémoire les expériences déplaisantes ou inutiles qui surgissent à notre esprit. Le cerveau a en effet la capacité, essentielle pour le bien-être et pour la préservation de la santé mentale des individus, d’influencer en partie, de façon à la fois consciente et volontaire, le flux des pensées et des souvenirs qui sont gardés en mémoire.
Cette présentation s’articulera notamment autour de la présentation du programme de recherche REMEMBER, vaste étude d’imagerie cérébrale sur les conséquences des attentats du 13 novembre 2015, qui a pour objectif de mieux comprendre le rôle des mécanismes de suppression des souvenirs sur les capacités de résilience au trauma et l’évolution du syndrome de stress post-traumatique.