

Date : 01/07/2015 Lieu : CCIC Cerisy Durée : 49:48 | ![]() |
Cette conférence a été donnée dans le cadre du colloque intitulé "Quelles transitions écologiques ?" qui s'est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 30 juin au 10 juillet 2015, sous la direction de Dominique BOURG, Alain KAUFMANN et Dominique MÉDA.
Actes du colloque
L'âge de la transition. En route pour la reconversion écologique
Dominique Bourg, Alain Kaufmann, Dominique Méda (dir.)
Éditions Les Petis matins / Institut Veblen — 2016
ISBN : 978-2-36383-221-4
Présentation du colloque
Comme par une malédiction, les mots de l’environnement souffrent d’une obsolescence quasi originelle. À l’occasion déjà de la toute première journée de la Terre, le 22 avril 1970, de grandes sociétés comme Monsanto ou Dow Chemical faisaient partie des organisateurs. Ainsi, le développement durable est assez rapidement devenu une sorte de tarte à la crème légitimant paradoxalement diverses tendances écologiquement délétères de nos sociétés. Qui n’est pas aujourd’hui un fervent partisan du développement durable ou de la transition écologique? D’où le titre de cette décade avec son pluriel accompagné d’un point d’interrogation...
Présentation des intervenants
Dominique Bourg est un philosophe français, professeur à la Faculté des géosciences et de l'environnement de l'Université de Lausanne.
Kerry H. Whiteside, quant à lui, est professeur de sciences politiques à Franklin and Marshall College (USA).
Résumé de la communication
Les deux conférenciers rappellent l'évolution des idées en écologie politique depuis les années soixante-dix, en soulignant le rapport entre écologie et démocratie. Cette évolution laisse apparaître des courants différents (malthusiens, arcadiens, institutionnalistes, marxisants, apocalyptiques, anti-démocratiques). Les auteurs examinent de près l'émergence d'un courant en faveur de l'application de la démocratie délibérative aux questions écologiques, tout comme les propositions introduites par les tenants de la théorie de l'acteur-réseaux. Ils sont également attentifs à l’évolution du contexte environnemental général et aux altérations irréversibles globales désormais engagées, un contexte radicalement différent de celui de l’écologie politique naissante.