

Denise Flouzat-Osmont d'Amilly, professeur d'économie Date : 08/10/2013 Lieu : CCIC Cerisy la Salle Durée : 1:05:45 | ![]() |
Cette conférence a été donnée dans le cadre du colloque intitulé "Apprivoiser l'argent aujourd'hui?" qui s'est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 7 au 14 octobre 2013, sous la direction de Jean-Baptiste de FOUCAULD.
Actes du colloque
Peut-on apprivoiser l'argent aujourd'hui ?
Jean-Baptiste de Foucauld (dir.)
Hermann Éditeurs — 2016
ISBN : 978-2-7056-9062-5
Présentation du colloque
La dérégulation des activités financières qui a abouti en 2008 à la crise des "subprimes", suivie de celle des dettes souveraines, et qui a entraîné ralentissement économique et hausse du chômage, a donné à la question toujours centrale de la place de l’argent dans la société une actualité plus brûlante que jamais. La nécessité d’"apprivoiser l’argent" semble faire l’objet d’un certain consensus. Mais comment faire?
L’argent est un "phénomène social total" d’une grande complexité qui met en jeu de multiples dimensions. L’argent, "bon serviteur, mais mauvais maître", selon un vieux dicton plein de sagesse, peut mobiliser les sciences sociales, la philosophie politique, les religions, les pratiques alternatives, les tentatives en cours de régulation, de réglementation et de surveillance, pour aider la société à trouver un rapport plus sain, plus sobre, plus juste et autrement créatif avec l’argent.
Présentation de l'intervenante
Denise Flouzat-Osmont d’Amilly est Professeur émérite de l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne où elle a fait la plus large partie de sa carrière et où elle continue d’enseigner ainsi qu’à Paris II. Elle a été aussi Recteur d’Académie. Spécialisée dans l’enseignement des phénomènes monétaires, elle est également ancien membre du Conseil de la politique monétaire de la Banque de France.
Résumé de la communication
Six ans après le début de la crise, sommes-nous encore, fin 2013, dans la zone dangereuse ? Pour répondre à cette question, on s’est interrogé sur les causes profondes de la crise et ses mécanismes ainsi que sur le comportement des différents acteurs. Ont été rappelés les trois grands leviers utilisés pour la combattre : régulation et supervision financière, politique monétaire, politique budgétaire. Il apparait maintenant que les efforts des banques centrales, inimaginables jusque-là, doivent être relayés par les autorités publiques et par les responsables privés afin de rétablir les équilibres nécessaires à la sortie de la crise.